L’analyse des secteurs porteurs de développement économique, et donc pourvoyeurs d’emplois, fait apparaître le besoin d’une offre de formation aux métiers de l’informatique, soutient-il. Rien qu’au Tourrades, nous sommes en lien avec les pépinières CréàCannes et Bastide Rouge et de nombreuses start-up cherchent des jeunes développeurs en alternance. »
Une école du digital, donc. Que Jaylan Nikolovski peine à appeler école de l’intelligence artificielle. Parce qu’il « ne faut pas être trop présomptueux. » Avant d’avouer, finalement, que c’est quand même « la vocation » de la « Skills Tech ». L’intitulé du master – ingénierie en intelligence artificielle – en attestait déjà.
Et, là aussi, « les études de marché » ont révélé une tendance: « Il y a une forte demande dans plusieurs domaines d’activité et le salon de Cannes a renforcé le résultat de ces recherches. » Un domaine prometteur, qui, selon lui, nécessite en premier lieu un travail pédagogique auprès des entreprises.
« Il faut démystifier l’IA, qui est accompagnée de deux gros stéréotypes: révolution ou danger. C’est un outil technologique comme d’autres. Par ailleurs, il y a beaucoup de PME qui ne connaissent même pas les applications possibles. »